Le circuit permet de découvrir un coteau de pelouses sèches, miraculeusement épargnées par l’urbanisation envahissante de la métropole régionale et par l’agriculture moderne qui l’enserrent de près. Heureusement, le coteau des Vaugondières et le Puy d’Anzelle bénéficient d’un arrêté de protection de biotope.
Accès général :
Entre Clermont-Ferrand et Cournon d’Auvergne, sur la commune de Cournon. Sur la RD 212, entre le lieu-dit la Barrière de Cournon (rond point E Coulandon) et Cournon centre. Au niveau du rond-point A. M. Menut, sur la droite quand on vient de Cournon.
Circuit:
Pour le circuit proposé, compter de une heure trente à trois heures, suivant la saison, vos centres d’intérêt et un éventuel détour par la boucle du coteau des Vaugondières : les oiseaux, la flore et les papillons peuvent vous arrêter un grand moment dans votre progression. La meilleure saison pour découvrir les richesses de ce site est le printemps, notamment avril/mai pour les botanistes et mai/juillet pour les rhopalocéristes. Les ornithologues apprécieront tout particulièrement les matins d’avril à juin pour profiter au mieux des chants.
Vous avez la possibilité de garer votre véhicule soit sur le premier parking en A, soit en B. La première solution vous permettra de prendre toute la mesure de l’effet de l’agriculture moderne sur la biodiversité : désert botanique et entomologique. Seules les Bergeronnettes printanières et les Alouettes des champs animent cet espace. Au deuxième parking, montez tout droit. En 1, explorez aux jumelles le noyer et la tonne de jardin pour trouver le Bruant proyer et le Moineau friquet. Quelques ronces en bord de chemin servent de perchoir à la Fauvette grisette. Avant d’arriver en 2, cherchez le Bruant ortolan.
Arrivé en 2, s’offre à vous la possibilité de rallonger le circuit en faisant tout ou partie de la boucle du coteau des Vaugondières. C’est particulièrement recommandé en mai pour profiter de la floraison, d’autant plus exubérante que le printemps aura été pluvieux sur le coteau sec, de l’astragale de Montpellier, du lin d’Autriche ou de l’hélianthème des Apennins. Que vous soyez botaniste ou pas, le spectacle mérite le détour. Peut-être croiserez-vous la Pie-grièche écorcheur et quelques Soufrés et Fluorés ?
Un petit tour discret en 3, dans le bois de cèdres, peut vous permettre de contacter quelques oiseaux inattendus en plaine comme la Mésange noire. Tournez à droite en direction du Puy d’Anzelle. De 4 à 5 vous attend un bon raidillon. Profitez en pour musarder le long de la haie. Une Hypolaïs polyglotte pourra vous régaler de son chant pressé. Par ailleurs, la haie est une véritable aubaine pour admirer de nombreux papillons : piérides diverses, hespéries variées, argus et azurés, nacrés, mégères etc … Une soixante d’espèces ont été notée sur l’ensemble du site.
En 5, prenez votre courage à deux mains et grimpez au sommet du Puy d’Anzelle, pour la vue, mais aussi pour les possibles rassemblements de Flambés et Machaons. En redescendant du puy, côté nord, il est possible de contacter le Pipit des arbres et le Pouillot véloce.
Une fois arrivé en 6, prendre à droite pour contourner le puy par l’est. Dans les buissons, on notera la présence de la Fauvette des jardins et du Tarier pâtre. Il est possible d’entendre l’Alouette lulu présente dans le pré en contrebas.
En 8, descendre par la pelouse, en suivant bien la sente. Le Tarier pâtre, le Bruant ortolan, la Fauvette grisette et le Bruant proyer sont présents. Au printemps n’oubliez pas de regarder par terre, à la recherche des diverses orchidées : ophrys mouche, bécasse, araignée ; orchis homme-pendu etc..
En 9, vous rejoignez un chemin qu’il faut prendre à gauche. Le passage à proximité de la vigne vous permettra sans doute d’observer la Linotte mélodieuse.
Marc Pommarel, groupe local LPO de Cournon d’Auvergne
Photographies : Bruant ortolan, Ophrys bécasse, accouplement d’Argus bleu nacré.
Crédits photos : Marc Pommarel
Carte LPO